© Catherine Leutenegger
Entre attrait et inquiétude, une explosion ou un rayonnement est le marqueur d'un état de transformation. Il est l'instant charnière du passage d'un état à un autre, d'un avant et d'un après qui est d'une instabilité, d'une fragilité et d'une finitude certaine.
© Brigitte Besson
Série composée de 5 dessins générant une tentative de narration qui oscille entre abstraction et indices de figuration. Ainsi on y croise une image fantôme (déformation de l'espace-temps), un espace euclidien chiffonné (hypothèse de la forme de l'univers), des fragments de paysage ou une explosion. Tous ces éléments viennent nourrir la non-résolution et l'incompréhension du plus grand que nous.
© Cécile Monnier
© Yannic Bartolozzi
Dans le cadre d'une résidence au musée Jenisch, l'occasion se présenta de travailler un peu différemment.
D'un côté, l'envie de poursuivre mes recherches autour de la déformation des images, de l'autre, mon admiration pour la toile de Ferdinand Hodler faisant partie de la collection du musée "L'Eiger, le Mönch et la Jungfrau au-dessus de la mer de brouillard" datant de 1908.
Que se passerait-il si ce tableau s'approchait d'un peu trop près d'un trou noir? A l'aide de l'analogie d'une lentille gravitationnelle, j'ai donc imaginé la déformation que cela engendrerait sur l'oeuvre de l'artiste suisse.
© Yannic Bartolozzi
© Julien Gremaud
L'installation est composée de 3 dessins ainsi que de 5 tubes de papier.
Les 3 dessins, articulés aux tubes de papier, poursuivent un travail sur la déformation des images et sur les topologies fictives ou existantes de notre univers. Les 5 tubes de papier défient la verticalité tout en introduisant une idée de spatialité. Ils représentent un reversement de l'espace plane, la feuille se courbe et devient volume. Par ce geste s'opère une déformation du support et de l'image, d'une évocation lointaine de la distorsion de l'espace-temps.
© Brigitte Besson
© Yannic Bartolozzi
© Cécile Monnier
© Catherine Leutenegger
© Catherine Leutenegger
L'horizon des événements désigne l'orée d'un trou noir. Détenteur d'une certaine évocation poétique, il nous parle aussi de la couleur associée au vide, le noir. Autant la Genèse que les astrophysicien.ne.s s'accordent pour dire qu'il est symbolisé ou signifiant d'un commencement. Nous venons du noir et retournerons au noir.
Cette installation, composée de 60 dessins fonctionne également, dans son dispositif d'installation, comme une multitude de regards questionnants posés sur nous.
© Brigitte Besson
© Brigitte Besson
© Brigitte Besson
© Brigitte Besson
© Brigitte Besson
© Brigitte Besson
© Brigitte Besson
@ Cécile Monnier
@ Cécile Monnier
© Brigitte Besson
© Gael Bétant
© Cécile Monnier
© Cécile Monnier
© Cécile Monnier
@ Cécile Monnier
© Gaël Bétant
© Gaël Bétant
© Gaël Bétant
© Gaël Bétant